Article paru dans Centre Presse, le 26 avril 2018.
B ien sûr, la CLE a voté un avis favorable au projet de bassines. Nous nous y attendions. Mais nos idées font petit à petit leur chemin. J’en veux pour preuve les propos fermes tenus par les représentants de l’ARS (Agence régionale de santé) et Eau de Vienne. Ils ont voté pour car ils ne veulent insulter l’avenir mais le projet en l’état ne convient pas. Jean-Louis Jolivet, de Vienne Nature, fait partie de l’infime minorité contre l’avis sur la validation du contrat territorial qui comprend les projets de 41 bassines dans le bassin du Clain. Quatre autres membres de la CLE (Commission locale de l’eau), réunie hier matin à Poitiers, ont tenté de fermer la porte à la construction de cette quarantaine de réserves de substitution d’eau pour l’irrigation agricole: l’UFC-Que Choisir 86, Isabelle Soulard conseillère départementale d’oppo- sition, Deux-Sèvres-Nature Environnement et la conseillère régionale écologiste Léonore Moncond’Huy, membre de la majorité néoaquitaine. « Ce n’est pas fini, il faut financer le projet, martelait Jean-Louis Jolivet tandis qu’un concert de casseroles était donné par les opposants devant la préfecture de la Vienne. L’Agence de l’eau Loire-Bretagne, principal financeur prévu, n’a pas encore donné sa décision. Et la Région Nouvelle-Aquitaine, qui vient d’émettre un avis défavorable par la voix de Léonore Moncond’huy, doit subventionner à hauteur de 10% le budget des bassines. » Le vote doit intervenir en juin à Bordeaux. On voit mal Alain Rousset et sa majorité aller à contre-courant de son avis d’hier. Entrouvert hier par la CLE, le dossier des bassines n’est pas refermé.
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